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Publié par collectif-litterature

equipiere

 Une chronique de Cassiopée.

 

 

 

 

A trop rêver....

 

 

Qui n’a pas, dans un coin de sa tête, de son cœur, un rêve?

Un rêve caressé, secret ou dévoilé, un rêve qui nous habite, qui nous nourrit aussi…

Un rêve, ça peut vous maintenir en vie, vous garder dans l’envie, vous permettre de tenir lorsque le quotidien devient gris en permettant de penser: « un jour… »

 

Joëlle Chamalet a franchi le pas, elle a décidé de larguer les amarres des journées ordinaires et de partir comme équipière sur un bateau….

C’était un vieux rêve écrit sur un bout de papier qui tout à coup est venu la démanger …

 

Elle nous raconte, elle se raconte, sans complaisance, dans un langage frais à l’humour de bon aloi.

Lorsqu’on imagine un périple en bateau, on a tendance à avoir les images «papier glacé» des magazines sous les yeux: pause bronzage sur le pont, verre givré contenant une boisson fraîche avec une paille colorée, soleil et alizés… Arrêts près des plages au sable fin, décoré de palmiers…. Trajets accompagnés par les dauphins… Petites villes portières, rencontres agréables ….

 

Et là, la plupart d’entre nous pensent «C’est le rêve…» (sauf si on déteste la mer bien entendu…)

 

Lire le récit de Joëlle Chamalet nous éclaire, nous intéresse, nous fait sourire et désacralise le rêve…

 

Exit les petits maillots, la peau bronzée et le soleil…

Il faut déjà trouver le bon capitaine… et pour une femme, ce n’est pas simple…

Les objectifs ne sont pas forcément les mêmes…. Pas de promotion canapé mais bien un choix ou pas de partager la cabine….

 

Une fois le partenaire trouvé (et si la rencontre peut perdurer), il va falloir partager le quotidien et déjà mettre son mouchoir sur ses envies de grosse valise, pile de livres, légumes, fruits frais et yaourts à volonté….

C’est bien agencé un bateau mais…

L’eau est rationnée (l’auteur nous explique « un verre pour se laver les dents et les fesses… toujours dans cet ordre… »)

Les toilettes…..hum, pas de détails, heureusement qu’ils font ça loin des plages…

Pas moyen de s’isoler, d’aller faire un tour si on se supporte mal…

 

Et puis, et puis, les tempêtes, le roulis; les ports où l’on ne peut pas aborder….

 

Mais comme le souligne l’auteur, une fois à terre, on oublie tout (euh… elle oublie tout…) et elle ne garde que les bons souvenirs, les paysages et les rencontres qui l’ont émerveillée…

Jusqu’au prochain départ….

 

Un livre pour se détendre pendant les vacances, pour rêver pendant l’année en attendant les prochains congés…

 

 

 

Titre: L’équipière

Auteur: Joëlle Chamalet

Editions: Les deux encres (Novembre 2009)

Collection: Encres lointaines

Genre: récit

Nombre de pages: 320

ISBN: 978 2 35168 137 4

 

Quatrième de couverture:

 

La cinquantaine perplexe, Joëlle Chamalet est une voyageuse solitaire au parcours déjà bien étoffé. Pourtant, dans son grenier intérieur, un rêve encore en gestation : « embarquer sur un voilier comme équipière au long cours, et si possible avant d’avoir un déambulateur ! ».Parce qu’il n’est jamais trop tard pour vivre ses désirs les plus fous, elle est partie en bateau, sur la mer et les océans. Voici le récit décalé et atypique d’une aventure maritime, raconté par un drôle de petit mousse qui adore, en vrac, les bateaux, Led Zeppelin et les îles désertes. L’auteur nous livre sans complexe tout ce qu’il faut savoir pour ne jamais mettre le pied sur le pont d’un voilier, mais tout ce que vous devez connaître pour en avoir terriblement envie !De sa conception à sa réalisation, un périple savoureux qui l’a menée de Sète aux îles Fidji, en passant par le Cap Vert et la Polynésie française, du Capitaine Crochet à Surcouf, le tout raconté par une « quinqua » au cœur d’artichaut, avec une verve insolente, drolatique et délicieusement intime.

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